Commune de Fleury-d'Aude

Fleury d’Aude, le village historique dans les terres, Saint-Pierre la Mer, la station balnéaire, les Cabanes de Fleury, l’ancien village de pêcheurs, est un monde préservé où chacun trouve naturellement sa place en harmonie avec la nature, la plage, la garrigue et les vignes à perte de vue.

Le site était habité au néolithique et certainement occupé à l'époque romaine. Le village était jusqu’à la fin du Moyen Âge un village fortifié, un castrum, bâti sur une colline et surmonté du château des seigneurs du lieu. De nombreuses traces de remparts sont encore visibles aux abords de l’actuel boulevard qui ceinture le village, ainsi que de nombreux porches et portes permettant de pénétrer à l’intérieur de l’enceinte. Les Cabanes de Fleury formait à l’origine un village de pêcheurs constitué de grossières cabanes de roseaux. Ce hameau se développa au début du siècle pour loger les pêcheurs et les ouvriers agricoles. Après la Seconde Guerre mondiale, les premiers touristes commencèrent à fréquenter la plage et les bords de l'Aude. Le camping dit « sauvage » supprimé à Saint-Pierre-la-Mer y perdura jusqu'en 1975. Les aménagements touristiques démarrèrent en 1978.

C’est de nos jours un port de plaisance et de pêche où l'on pratique encore la pêche au globe sur l'embouchure de l'Aude. C'est également un point de départ pour des promenades en mer. La mode des bains de mer a amené le développement progressif de Saint-Pierre-la-Mer dans la commune de Fleury-d'Aude. Un plan de juin 1846 atteste de la présence d'un hôtel des Bains. Henri de Toulouse-Lautrec écrit à sa mère qu'il est régulièrement amené à Saint-Pierre afin de consolider ses jambes à la suite des accidents qu'il a subis en 18783.

Dans les années 1920, des habitants de Fleury-d'Aude louaient des chambres dans les hôtels « Nord », « Sud » ; l'auteur Jean Girou en parle dans L'Itinéraire en Terre d'Aude (Causse Graille & Castelnau Imprimeurs-éditeurs, 1936).Avant la guerre de 1939-1945, la belle saison voyait se monter un village de baraques sur la plage. Les soldats allemands évacuèrent la côte, rasèrent les constructions dont le casino, aménagèrent des défenses contre un éventuel débarquement. À la fin du conflit, la plage dut être déminée4.

Les années 1950-1960 virent la station se reconstruire et s'agrandir avec, en été, l'affluence quotidienne des villageois de l'intérieur et sur la plage, l'installation sauvage de campeurs avec les baraquiers. En 1963, le « Plan Racine » planifia le bétonnage du golfe du Lion au détriment des milieux naturels et en 2009, les constructions empiètent sur la garrigue du massif de la Clape pourtant protégé. Elle est appréciée en tant que station balnéaire qui offre 6,5 km de plage de sable fin.